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Personnel municipal : une gestion inhumaine de leurs ressources !
25/12/2009 17:03
Un membre du personnel municipal, un peu décontenancé, nous a transmis une note de service n°2009-094 émanant de
la Direction générale des services, note transmise conjointement avec sa fiche de paie. Au vu du contenu de cette note nous ne pouvons qu’admirer le cynisme de la municipalité. Quel joli cadeau de Noël pour le personnel, ce petit personnel qui semble être tenu pour unique responsable de la situation financière actuelle et qui, par conséquent, sera le seul à payer, exception faite apparemment d’une poignée de nantis jouisseur de privilèges et prébendes en tous genres, toujours les mêmes d’ailleurs, qu’importe les régimes.
Pour une équipe d’élu se réclamant adepte du dialogue sociale, il aurait été judicieux de ne pas user de telles méthodes. D’ailleurs, le candidat Daniel Duquenne allait dans ce sens lorsqu’en juin 2009, lors de la campagne des municipales, il disait : « Les employés sont responsables ni de la situation financière de la ville, ni du sureffectif des agents communaux. Il ne saurait être question de leur faire payer le prix fort ! ». Il semblerait que depuis, l’Alliance Républicaine, aidée en cela par des cadres jadis complices du système Dalongevillien, ait décidé de revenir à de vieilles méthodes déjà éprouvées en d’autres temps (2005/2008), parjurant pour le coup l'actuel Maire. Le plus choquant dans cette nouvelle injustice, est que des représentants syndicaux (FO,UNSA), censés défendre l’intérêt des salariés, se soient rendus complices de cette iniquité en actant cet état de fait au dernier CTP. Quel est le prix de leur trahison ? Je doute qu’ils se soient contentés de 30 deniers ! Les salariés de la ville sauront s’en souvenir.
L’autre incongruité dans cette affaire c’est que ce soit une équipe se réclamant du socialisme qui s’est autorisée a agir ainsi. Pensez donc, de par leur décision, tous salarié en arrêt pour accident de travail, pour maladie professionnelle ou pour longue maladie sera soumis à une injuste amputation de ses revenus. Les salariés sont – il responsables d’avoir été frappé par un cancer ou autres maladies invalidantes ? Ne serait – ce pas à l’employeur d’assumer la responsabilité d’une maladie professionnelle touchant leurs employés ? De même ne serait – il pas honorant pour l’employeur d’assumer la responsabilité morale qui lui incombe pour tout accident du travail survenant sur ses employés ?
Bravo Messieurs les élus et messieurs les représentants syndicaux ! Voilà une politique odieuse dans le plus pur accent Sarkozyste ! Un fidèle disciple de ces stakhanovistes de la bêtise me disait pour justifier leur politique immorale, qu’il s’agissait avant tout de mettre un terme aux arrêts de complaisance qui ont explosé en Mairie selon
la DRH. Les médecins généralistes du secteur seront donc heureux d’apprendre qu’ils distribuent à tour de bras des arrêts de complaisance. Encore une ineptie de ces élus qui refusent de voir avant tout qu’ils sont les premiers responsables de cet état de fait. Aucunes remises en question pour ces hobereaux pétris de certitudes. A gérer la commune dans ces conditions, nous pouvons avoir la certitude sans être grand clerc, qu’ils ne passeront plus par les fourches caudines de l’électorat héninois lors des prochaines échéances !
Le comité DLR
Commentaire de What else? (26/12/2009 05:53) :
Taux d'absentéisme du personnel municipal
22 juin 2006
Question écrite n° 21946 de M. Jean Louis Masson (Moselle - NI) publiée
dans le JO Sénat du 02/03/2006
M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre de la
fonction publique sur le fait qu'une étude a été publiée récemment
pour comparer le taux d'absentéisme du personnel municipal d'une
trentaine de grandes villes. Un extrait de cette enquête a été publié par
l'Institut français pour la recherche sur les administrations
publiques (IFRAP). Il apparaît que le personnel municipal des villes
d'Aix-en-Provence et de Montpellier a un taux d'absentéisme plus
de deux fois plus élevé que celui d'autres villes telles
qu'Angers, Besançon ou Nantes.
Ce taux d'absentéisme est même égal à plus du triple du taux
d'absentéisme constaté dans le secteur privé. Il souhaiterait donc
qu'il lui indique si cette situation peut s'expliquer par une
épidémie locale spécifique ou par l'existence d'abus divers. Le
cas échéant, et eu égard à l'importance des distorsions constatées, il
souhaiterait qu'il lui indique quelles sont les mesures envisagées
pour remédier à cette situation.
Réponse du ministère : Fonction publique dans le JO Sénat du 22/06/2006
L'octroi des congés de maladie, de longue maladie et de longue durée
aux fonctionnaires territoriaux est encadré par des procédures strictement
définies par le décret du 30 juillet 1987 modifié relatif à
l'organisation des comités médicaux, aux conditions d'aptitude
physique, et au régime des congés de maladie des fonctionnaires
territoriaux. Pour bénéficier d'un congé de maladie ordinaire ainsi
que de son renouvellement, le fonctionnaire territorial doit, dans un délai
de quarante-huit heures, adresser à l'autorité dont il relève un
certificat d'un médecin ou d'un chirurgien dentiste. Celui-ci est
alors placé, de droit, en congé de maladie.
Cependant, afin d'éviter les abus en matière d'octroi de congés
de maladie ordinaire, l'autorité territoriale peut faire procéder à
tout moment à la contre-visite du demandeur par un médecin agréé. Cette
contre-visite présente un caractère obligatoire pour l'agent qui ne
peut s'y soustraire sous peine d'interruption de sa rémunération.
Le comité médical compétent peut être saisi, le cas échéant, soit par
l'autorité territoriale, soit par l'intéressé, des conclusions du
médecin agréé. En ce qui concerne les congés de longue maladie ou de longue
durée, tout fonctionnaire qui bénéficie d'un tel congé doit, sous
peine d'interruption du versement de sa rémunération, se soumettre aux
visites de contrôle prescrites par le spécialiste agréé ou par le comité
médical. En cas de refus répété et sans motif valable de se soumettre à ces
visites de contrôle, le fonctionnaire territorial peut, après mise en
demeure, perdre le bénéfice du congé qui lui a été octroyé. Ainsi, les
collectivités territoriales disposent des outils juridiques permettant un
contrôle efficace du bien-fondé des congés de maladie de leurs agents.
En application du principe de libre administration des collectivités
locales, il appartient aux seules collectivités territoriales de mettre en
oeuvre, le cas échéant, ces procédures de contrôle. Les spécificités de la
fonction publique territoriale, notamment le nombre très important des
agents de catégories C (80 % des agents territoriaux) expliquent un taux
élevé d'absentéisme. Les conditions d'exercice de ces agents, en
effet, les conduisent la plupart du temps à exercer sur le terrain, et donc
à y être exposés plus que les agents de catégorie A ou B, à des risques
réels de maladie.
Prenons le problème à l'envers :
Pourquoi ne pas avoir établi une Prime de Présentéisme ?
La municipalité a choisi la sanction et côté Prévention ?
Je suis d'accord avec vous quant à la municipalité, elle devrait payer
"cette maladresse" dans les urnes, puisque l'opinion des employés
communaux sur leurs employeurs a toujours une forte influence sur le choix
des électeurs.
Seul l'avenir nous le dira car ce n'est pas au pied du mur que
l'on voit le maçon, c'est tout en haut si il est franc !
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Commentaire de DLR1 (canal historique) (26/12/2009 06:51) :
Tout est dit cher What else !
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Commentaire de cimares (26/12/2009 14:13) :
Voilà qui est significatif... Quand j'écrivais, il y a quelques jours
que les institutions ne remplissaient pas leur mission dans notre beau
département.
Ce discours de défense du personnel doit être tenu par les représentants du
personnel et les organisations syndicales.
Que font elles? où sont elles ?
Elles préparent leurs congrès et autres discours de défense des employés...
et éventuellement le passage de leurs 'élites' dans la sphère
politique, dont plus aucun citoyen n'ignore l'intérêt financier
que représente ce type de fonction .
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Commentaire de manéthon (27/12/2009 13:36) :
les cadres ont - ils droit au même régime ?
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